Conséquence du réchauffement climatique, le risque incendie continue de progresser. Face à ce constat, les entreprises doivent renforcer leur résilience au plus vite.
Les fortes chaleurs liées au changement climatique provoquent la fragilisation de la végétation et augmentent ainsi le risque incendie. Pour preuve, l’été 2023, qui a été dévastateur. Au Canada, à Hawaï, à Tenerife ou encore en Grèce, ce sont des millions d’hectares qui ont été brulés au total, entraînant de nombreuses pertes humaines et la destruction de milliers de structures.
Les incendies, une catastrophe humaine, environnementale mais aussi économique
Selon le magazine scientifique et international Nature, la durée de la saison des incendies a augmenté de 18,7 % et la surface exposée à ce risque a plus que doublé entre 1979 et 2013. Il devient alors indispensable d’apprendre à faire face à ces risques. D’autant plus que, comme le rappelle FM Global, si les incendies représentent une catastrophes environnementales et humaines, ils « représentent également une menace économique pour les entreprises ».
« Éviter un sinistre très coûteux mais aussi des perturbations – voire des interruptions – des activités de l’entreprise, qui peuvent mettre à mal sa croissance et avoir également des conséquences financières à plus long terme », devient alors un enjeu pour les entreprises, rappelle Loïc Le Dréau, Directeur général des Opérations de Paris de FM Global.
En effet, d’après une étude de Pentland Analytics pour FM Global, le cours des actions des entreprises cotées en bourse aux États-Unis ont en moyenne baissé de 5 %, un an après qu’elles aient subi une inondation importante. Un scénario qui pourrait, sans aucun doute, se reproduire après un incendie.
« La clé de la résilience des entreprises est la proactivité »
« La prise de conscience croissante du risque climatique a fait évoluer la notion de résilience en la plaçant au cœur de la stratégie des entreprises : préserver leur activité, anticiper les risques connus mais aussi inconnus, et enfin privilégier des décisions choisies plutôt que subies. », déclare Loic Le Dréau.
Mais pour augmenter cette résilience, l’assureur dommage insiste sur la nécessité pour les entreprises d’évaluer le niveau d’exposition de leurs différents sites au risque d’incendie et de mégafeu, afin d’anticiper les différents scénarios possibles, et sur la prise en compte de différentes mesures. Parmi elles, « réduire la végétation environnante, vérifier la résistance des matériaux de construction afin de s’assurer qu’ils sont ignifugés ou incombustibles, investir dans des équipements coupe-feu, ou encore intégrer de nouveaux critères pour la sélection de futurs sites ».
Le rôle de l’Assurance dans la résilience des entreprises
Si les entreprises doivent elles-mêmes prendre des mesures pour ne pas subir les conséquences d’un incendie, le secteur de l’Assurance a également dû s’adapter à ces changements. Puisque les risques sont plus élevés et que des sinistres peuvent survenir plus régulièrement, la tarification est réévaluée et de nouvelles solutions voient le jour.
Acteur à part entière de la résilience des entreprises face au risque incendie, « le rôle de l’assurance est d’informer les chefs d’entreprises sur les risques climatiques spécifiques auxquels leurs organisations doivent se préparer, et de les conseiller sur les mesures à mettre en place pour assurer leur résilience en cas de sinistre », selon Loïc Le Dréau, qui ajoute que « la clé de la résilience des entreprises est la proactivité ».
La résilience climatique, un enjeu de FM Global
Expert du domaine, FM Global accompagne les entreprises dans le renforcement de leur résilience face à des sinistres, avec une approche « entièrement axée sur les données, la recherche et l’ingénierie ».
L’entreprise a, par exemple, mis en place pour la deuxième année consécutive, un « Crédit de résilience » de 350 millions de dollars pour soutenir l’investissement de ses clients dans la résilience climatique.
L’assureur dommages publie également, chaque année, un indice de résilience qui accompagne les groupes internationaux dans leur prises de décisions stratégiques et leur donne une vision claire sur la résilience des différents pays.