La Nouvelle-Zélande, connue pour ses paysages à couper le souffle, a récemment été confrontée à la puissance dévastatrice de la nature. En quelques semaines, le pays a été touché par deux catastrophes majeures : les inondations d’Auckland et le cyclone Gabrielle.
Ces événements ont non seulement causé d’énormes perturbations, mais ont également mis en évidence la résilience et la réactivité du secteur de l’assurance néo-zélandais face à l’innovation.
Selon le Conseil des Assurances de Nouvelle-Zélande Te Kāhui Inihua o Aotearoa (ICNZ), les assureurs ont déjà versé plus de 2 milliards de dollars néo-zélandais en indemnités, répondant ainsi à une grande partie des 112 812 demandes d’indemnisation. Ces chiffres, dans un contexte où la data et la technologie jouent un rôle central, sont impressionnants, surtout si l’on considère que le montant total des demandes s’élève à 3,5 milliards de dollars néo-zélandais.
L’efficacité de la réponse des assureurs, dans un monde de plus en plus connecté et où l’objet connecté joue un rôle crucial, est d’autant plus remarquable que ces catastrophes sont survenues en succession rapide.
Les inondations d’Auckland ont débuté fin janvier, suivies de près par le cyclone Gabrielle. Face à ces défis, le PDG de l’ICNZ, Tim Grafton, a souligné les progrès significatifs réalisés par les assureurs dans le traitement des demandes, surpassant même les réponses à des catastrophes antérieures.
L’analyse des demandes révèle que la majorité des indemnités concernent les véhicules et le contenu des habitations. Cependant, les demandes d’indemnisation des entreprises, plus complexes, sont encore en cours de traitement. Malgré cela, environ 61% des demandes liées aux habitations ont déjà été honorées.
L’ICNZ a également souligné les défis uniques posés par ces catastrophes. Traiter une année de demandes en seulement 15 jours a nécessité une mobilisation rapide. Les assureurs ont dû faire appel à des ressources supplémentaires, parfois même de l’étranger, pour répondre à la demande. Plusieurs centaines de personnel supplémentaire ont été déployées pour gérer la situation.
Au-delà de ces deux événements majeurs, d’autres conditions météorologiques extrêmes ont frappé l’île du Nord en février et mai, portant le total des demandes liées au climat cette année à près de 120 000. Ces chiffres mettent en évidence l’impact croissant du changement climatique sur la région.
En conclusion, alors que la Nouvelle-Zélande continue de se remettre de ces catastrophes, le secteur de l’assurance démontre son engagement à soutenir ses clients. Comme l’a déclaré M. Grafton : « Nous avions dit lors de la catastrophe que nous serions aux côtés de nos clients sur le long terme, et cela s’est avéré vrai« .
Dans un monde où les événements climatiques extrêmes deviennent de plus en plus courants, la réactivité et la résilience du secteur de l’assurance sont plus cruciales que jamais.