Réconcilions les agriculteurs, leurs fournisseurs et leurs clients avec l’assurance en leur apportant des solutions techniques et technologiques plus efficaces, plus proches, plus simples : c’est le pari d’Atekka, la néo assurance des filières agricoles. Elle propose notamment une assurance contre les catastrophes climatiques.
Il y a un an, moins de 20 % des entreprises agricoles étaient assurées contre les catastrophes naturelles, pourtant de plus en plus fréquentes. La raison : des assurances jugées trop compliquées, peu claires. Pour les agriculteurs, il est important de recourir à une assurance qui connaît leurs métiers.
C’est le cas avec Atekka. L’assurtech développe des produits d’assurance innovants grâce à une double expertise agricole et assurance, à partir des retours terrain des professionnels agricoles.
Ainsi, ils sont mieux adaptés aux besoins et aux attentes des agriculteurs, de leurs fournisseurs et de leurs clients. « En protégeant les agriculteurs, nous protégeons la filière. Notre rôle est donc à la fois économique et sociétal : protéger l’agriculteur pour protéger l’agriculture et notre alimentation », assure Artekka.
Artekka met l’accent sur une innovation technique et technologique, à travers la personnalisation et la digitalisation des offres, mais aussi une innovation de modèle économique traduite par une diffusion de nos produits avec l’appui des filières agricoles. L’entreprise valorise son ancrage. « Issus de ce milieu, nous justifions d’une connaissance métier et sectorielle forte, ainsi que d’un lien organique avec le monde agricole. L’ensemble de nos offres a été construit pour et avec les filières agricoles. Atekka a été créée en étroite collaboration avec 40 coopératives agricoles qui nous ont permis de développer des solutions adaptées à l’ensemble des acteurs du secteur agricole, que ce soit de grands industriels ou de petits agriculteurs ».
Des algorithmes pour le juste risque
Les offres proposées par Atekka sont personnalisées. Des algorithmes permettent une anticipation la plus juste des risques et de l’indemnisation de l’agriculteur en cas de sinistre. Des simulations de devis 100% transparentes facilitent la comparaison des offres en quelques clics. La signature électronique permet de signer instantanément le contrat. Chaque assuré dispose d’un espace personnel lui permettant de déclarer les sinistres.
Une réussite du Management Buy Out
La spécificité d’Atekka tient également à la façon dont l’entreprise est née. Celle-ci est sortie récemment du périmètre du groupe InVivo grâce au Management Buy Out ou reprise par le manager de l’entreprise. « Le Management Buy Out est encore peu connu, alors qu’il y a très souvent des managers qui se retrouvent dans ma situation », explique d’emblée Antoine Poupart, le président et fondateur du néo-assureur Atekka, spécialiste de l’assurance agricole dans un article de Maddyness.
Il y a encore quelques mois, celui-ci était en effet directeur marketing stratégique et innovation d’InVivo, l’un des premiers groupes agricoles européens, au sein duquel il a passé 15 ans. En 2020, cette union de coopérative agricole a décidé de se recentrer sur ses cœurs de métier et cherché à se désengager de ses diversifications récentes. Parmi elles, l’assurance, une nouvelle ligne d’activité initiée en 2017 par Antoine Poupart, en parallèle de ses fonctions, dans le cadre d’un dispositif d’intrapreneuriat.
Plutôt que de subir un processus de cession, celui-ci a alors décidé de prendre la main dessus, en se positionnant en repreneur de l’activité. « Concrètement, au lieu de gérer un processus de vente ou de levée de fonds classique, nous avons cherché un nouvel investisseur qui pouvait nous accompagner dans un MBO ». Aujourd’hui, Atekka est une société indépendante, dont l’intrapreneur est devenu l’actionnaire principal avec, à ses côtés, le fonds spécialisé Agro Invest. InVivo reste engagé au capital, mais de façon minoritaire. Il s’agit là de l’aboutissement d’un long processus, qui a conduit l’ancien cadre à rencontrer de nombreux partenaires potentiels.
Surtout utilisé par des TPE-PME et des ETI, le MBO a aussi de quoi séduire les grands groupes qui cherchent à se désengager de certaines de leurs activités, comme l’a montré l’exemple d’Atekka. Antoine Poupart explique ainsi qu’« InVivo continue à être actionnaire de l’entreprise et à promouvoir nos produits auprès de son réseau. Savoir que ce sont les équipes historiques qui reprennent l’activité est aussi pour eux un gage de continuité. ». Chacun y trouve donc son compte.