Emmanuel du Ranquet figure dans le palmarès 2023 des Talents de l’Assurance. Directeur général de BDJ, groupe DiotSiaci, il partage avec nous sa vision des métiers de l’assurance.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste votre métier ?
Mon métier au quotidien consiste à agir en tant qu’intermédiaire entre les clients et les compagnies d’assurance. Au sein de la direction des Assurances des Professions réglementées, nous conseillons les professionnels du Chiffre et du Droit à évaluer leurs besoins en assurance afin de trouver les polices d’assurance appropriées pour leurs assurances RC Pro, RCMS, PJ, Cyber ainsi que leurs assurances de Biens.
Quel est le chemin qui vous a mené à ce métier ?
Étudiant à HEI (Hautes Études d’Ingénieur) une école d’ingénieur du groupe Junia, je n’avais pas un secteur d’activité particulier en tête, mais tous les secteurs m’intéressaient !
Lors d’un colloque de la FFSA (Fédération Française des sociétés d’Assurances aujourd’hui devenue France Assureurs) pour les étudiants à Lille en 2012, Nicolas Moreau et André Renaudin se sont faits de très bons porte-parole du secteur et de la profession. J’ai donc tenté ma chance en intégrant le groupe AXA en 2013.
Après 8 ans au sein d’AXA France, j’ai intégré le groupe Burrus en 2021 pour reprendre la Direction générale de BDJ (filiale du groupe spécialisée dans les professions du chiffre). Enfin depuis mars 2022 et la création des Business Unit au sein du groupe DiotSiaci, j’ai repris la responsabilité des Professions Réglementées de la BU des Spécialités.
Que vous apporte votre métier ? En quoi vous plaît-il ?
D’abord le secteur de l’assurance me passionne, car il touche toutes les entreprises et tous les secteurs d’activités. Exactement ce que je recherchais !
Ensuite plus précisément dans mon activité de courtier actuelle j’apprécie la rencontre et le conseil. Je suis au plus proche du client, je dois analyser, comprendre et évaluer ses besoins. J’apprécie aussi la recherche de solutions et d’options d’assurance pour répondre aux besoins, la négociation avec les compagnies d’assurance puisque, une fois les termes et les conditions de la couverture clarifiés, il faut d’obtenir les meilleures conditions pour le client et satisfaire toutes les parties prenantes. Et enfin, le travail d’équipe. Il est évident que tout ceci se fait en équipe afin d’apporter le meilleur service au client, de la souscription à la gestion du contrat d’assurance.
Si vous deviez « convaincre » de nouveaux talents pour rendre attractif votre métier que leur diriez-vous ? Et pour rendre attractif le secteur de l’assurance en général ?
D’abord, j’évoquerais la diversité des emplois. Il y a une grande variété d’emplois dans le secteur de l’assurance, ce qui permet de trouver un poste, quels que soient ses compétences et ses intérêts.
Ensuite, j’évoquerais l’impact que l’on peut avoir sur la vie des personnes et des entreprises. Travailler dans le secteur de l’assurance donne un sentiment de satisfaction en aidant les gens à protéger leurs biens et leur avenir financier.
Enfin, c’est un secteur stable qui permet la sécurité de l’emploi et qui offre des opportunités d’apprendre tous les jours en s’adaptant en permanence au monde et aux nouvelles activités qui nous entourent.
Depuis que vous exercez votre métier, en quoi a-t-il évolué ?
Le secteur de l’assurance a énormément évolué, d’un point de vue réglementaire, d’un point de vue digital, d’un point de vue de la culture client.
Il faut maîtriser ces trois critères si nous voulons faire la différence dans un monde concurrentiel où de nombreux acteurs non historiques s’intéressent à ce secteur. Et il a évolué également dans sa pratique, le flex office et le télétravail sont aujourd’hui profondément ancrés dans ce secteur d’activité.
Comment envisagez-vous les évolutions et l’avenir de votre métier ?
J’ai la conviction que l’assurance est à l’image de la société. À l’avenir, il y aura donc une évolution de la technologie et de la numérisation (IA, la blockchain, analyse de données, utilisation accrue de chatbots pour les interactions avec les clients et la numérisation des processus de souscription et de réclamation), mais aussi une évolution de la personnalisation des produits (la nouvelle génération privilégie l’usage à la propriété) et une évolution du modèle (voitures connectées, changement climatique, cybersécurité, pandémies).
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