L’augmentation des dépenses de santé impacte particulièrement les étudiants. Dans un contexte inflationniste, la SMERRA, mutuelle des étudiants, fait le choix de maintenir le gel de ses cotisations et dénonce une augmentation des tarifs appliqués aux étudiants par de nombreuses mutuelles, augmentation qu’elle juge anormale.
La mutuelle vient de publier son baromètre de la santé étudiante 2021/2022.
Malgré une augmentation des paniers moyens, notamment en optique et dentaire, due à la réforme 100% Santé, la SMERRA, parce qu’elle est une mutuelle d’étudiants, a choisi de ne pas la répercuter dans ses tarifs.
L’augmentation du panier moyen de soins s’établit à 17 %. Les soins en ville sans hospitalisation (consultations, pharmacie, laboratoire…) représentent toujours la part la plus importante, soit 57 % des dépenses de soins des étudiants. Les dépenses d’hospitalisation demeurent le second poste, à 21,60 %, en recul de 2,2 points.
L’un des principaux enseignements du baromètre réside dans le réel déplacement des dépenses optiques et dentaires vers les offres 100 % Santé. Les dépenses d’optique représentent 6,06 % (+1,7 point) des remboursements, les dépenses dentaires 7,97 % (+3,47 points).
Favoriser la prévention
La SMERRA affecte 12 % du montant des cotisations à la prévention santé par le biais de dispositifs d’accompagnement sur des thématiques diverses telles que l’alimentation, l’activité physique, la sexualité, les addictions aux drogues, écrans et jeux ou la santé mentale. Les remboursements liés à la prévention portent principalement sur les médecines douces (33 % des remboursements SMERRA), la contraception (10 %), les protections périodiques (6 %, poste de remboursement créé en 2020) et les consultations de psychologues (5,6 %).
Il est essentiel que les étudiants prennent soin de leur santé aussi bien physique que mentale pour parvenir à étudier et à profiter au mieux de leur vie de jeunes adultes.
Source : communiqué de presse et baromètre SMERRA