Pour les Générations Z et Y, l’argent fait le bonheur… Mais pas du tout pour les X et les Boomers !
58 % des Français ne sont pas prêts à tout pour être plus riches
67 % des Français ont peur de ne jamais être fortunés
L’argent est l’une des préoccupations principales des Français. Mais avec le temps, les changements sociétaux et les nouvelles générations, Yomoni, spécialiste de l’épargne « en mieux » a voulu savoir comment cette relation évolue et quelle place prend l’argent en 2023.
“L’argent fait-il le bonheur… Question récurrente en France. Sujet tabou, sujet de débat ou de controverse, Yomoni s’intéresse depuis un moment à la question. Depuis maintenant trois ans, nous recevons des personnalités aux parcours singuliers dans notre podcast “L’argent fait le bonheur” en partenariat avec le magazine Society. Si l’argent ne fait clairement pas le bonheur au regard des réponses des plus de 50 ans, les jeunes semblent générations semblent partagées sur le sujet. Le débat reste ouvert …” précise Sébastien d’Ornano, président de Yomoni.
L’argent ne fait pas le bonheur… de tout le monde !
Si 52 % des Français pensent que l’argent fait le bonheur (38 % totalement et 14 % moyennement), toutes les générations n’ont pas le même avis.
En effet, si les plus seniors retiennent pour la majorité l’expression vraie (68% des baby-boomers et 61% de la génération X), les jeunes générations la trouvent totalement fausse (66% pour la génération Z et 54% pour la génération Y.
À quoi associez-vous l’argent ?
Chaque génération a sa propre vision de l’argent. Ainsi, pour les personnes nées à partir de l’an 2000 (Génération Z) l’argent est associé à la réussite professionnelle.
Pour les milléniaux en revanche, c’est à la réussite personnelle que l’argent fait écho alors que les personnes entre 42 et 57 ans (Génération X) associent l’argent au confort et au bien-être. Enfin, pour les Français âgés de plus de 57 ans l’argent est avant tout gage d’une certaine qualité de vie.
Les Milléniaux et Boomers plus bling-bling ?
De belles voitures, de gros bijoux, beaucoup de biens matériels… Voilà ce qui symbolise le plus la richesse pour plus de 34 % de la génération Y et 39 % des boomers.
Pour la génération Z, être riche, c’est d’abord avoir beaucoup de loisirs, ou des voyages, pour plus de 36% des répondants.
Beaucoup plus pragmatiques, les personnes issues de la génération X estiment que fortune rime avec produits financiers, comme les placements, livrets, comptes d’épargne, etc.
Riche, OK… Mais pas à tout prix !
Il y a une notion essentielle ; et fort heureusement très estimable ; qui rassemble toutes les générations.
En effet, plus de 58 % des Français ne sont pas du tout prêts à faire n’importe quoi dans le seul but de devenir riches. Seulement 4 % se déclarent disposés à tout faire pour accéder à la fortune.
Une crainte assez présente
À la question « Avez-vous peur de ne jamais être “riche” ? », 67% des Français répondent “oui”. De ce fait, 43 % ont moyennement peur de ne jamais être riches et 24 % le redoutent véritablement.
C’est quoi « être riche » ?
Tout le monde n’a pas la même définition ou perception de la richesse. Ainsi, pour 71 % de la Génération Z, 55 % des Milléniaux et 41 % de la Génération X, la richesse arrive lorsque l’on a plus à se soucier de l’argent. En revanche, pour 39 % des Baby-Boomers être fortuné, c’est avoir une belle somme d’argent de côté, tout simplement.
“Qui n’épargne pas un sou, n’en aura jamais deux !”
Qui dit richesse, dit également épargne. Sur ce point, les Français restent très consensuels. Pour 46 %, les placements immobiliers sont la première source d’épargne pour être considéré comme « riche ». En deuxième choix, 19 % privilégient les investissements boursiers puis en troisième position les contrats d’assurance-vie à 12 %.
Cliquez ici pour visualiser le sondage_Yomoni
*Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 1 458 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 000 personnes en France). Entre le 27 et 31 mars 2023, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l’échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s’appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
