L’insurtech BimaKavach tente d’augmenter la pénétration de l’assurance en simplifiant les produits d’assurance des entreprises avec une expérience d’achat conviviale. La pénétration de l’assurance en Inde reste très faible par rapport à d’autres pays. Plus particulièrement, elle n’a pas encore vu d’adoption significative malgré une économie indienne en croissance. Focus sur cette nouvelle organisation avec Bizz Buzz.
Diverses assurances simples pour des centaines d’entités
Les PME et les startups restent pour la plupart sous-assurées. Le fondateur de BimaKavach, Tejas Jain, a déclaré que l’insurtech est en train de repenser plusieurs produits assurantiels, tout en gardant à l’esprit les exigences de ces entreprises.
La jeune pousse technologique offre actuellement une variété de suggestions d’assurances, comme l’assurance cyber, l’assurance responsabilité civile, l’assurance erreurs et omissions ou encore l’assurance administrateurs et dirigeants. Elle est en cours de constitution de plusieurs équipes dans les domaines de la souscription, de la technologie et d’autres domaines pour élargir ses offres. En peu de temps, l’insurtech a réussi à collaborer avec plus de 300 entreprises à travers l’Inde, qu’elles soient grandes et petites.
La société BimaKavach est différente des autres courtiers d’assurance, car elle ne revend pas seulement un produit d’une compagnie. Elle refaçonne le produit de manière à ce qu’il convienne à ses clients. C’est quelque chose qu’elle fait en partenariat avec des assureurs. Ensuite, elle facilite l’ensemble du processus pour couvrir le plus d’entités possible qui n’ont pas le temps de remplir des formulaires longs et fastidieux. Son objectif principal est de repenser constamment les produits en offrant une souscription innovante et de changer le processus pour les petites entreprises par rapport aux grandes.
Plusieurs défis auxquels l’insurtech doit faire face
L’Inde est un marché sensible aux prix. Si le modèle de souscription prend automatiquement en compte les changements, il sera transparent. C’est ce que fait celui de l’insurtech. Cela dépend bien entendu des vents contraires nationaux et mondiaux, ainsi que des problèmes spécifiques aux clients. Certains d’entre eux sont prêts à payer plus pour le service et l’assistance technique.
La société indienne ne pourra peut-être pas garantir le risque s’il est plus élevé, mais son modèle de souscription devrait indiquer à la compagnie d’assurances si le risque est bon ou mauvais. Le modèle MGA (pour Managing general agent) en tant que licence n’existe pas en Inde, mais BimaKavach veut créer cette couche de souscription supplémentaire qui complète la prise de décision pour les assureurs.
À la question de savoir si la technologie seule peut évaluer les risques avec précision, le fondateur répond que beaucoup de facteurs entrent en jeu, l’assurance ne peut pas être entièrement numérique. Cela doit être un mélange de physique et de virtuel. Toutefois, la technologie est mise à profit pour réduire les interventions humaines. De plus, les clients recherchent une interface physique avant de signer le contrat, donc les deux vont de pair.