Le paysage numérique de l’assurance a considérablement changé ces dernières années et c’est une évolution qui a un impact significatif sur la distribution.
Le directeur de la distribution de CFC, Patrick Brice, a souligné à Insurance Business Mag certaines des principales façons dont le modèle de l’assurance a changé sur cette étape du processus.
Une prise de conscience avec la pandémie
Bien que la pandémie vienne immédiatement à l’esprit comme un instigateur de changement majeur, Patrick Brice a noté que la COVID-19 n’a en fait pas eu un impact énorme, car si le paysage numérique a changé de manière assez significative, c’est une évolution qui s’est produite au fil du temps.
Il pense également que l’une des choses intéressantes à propos de la récente crise sanitaire est qu’il y avait toutes ces hypothèses à propos des flux en ligne, notamment du point de vue de la vente au détail. Toutefois, la plupart des canaux numériques étaient déjà en place dans l’assurance.
Patrick Brice croit que le plus grand changement qu’ils avaient vu a probablement été la prise de conscience que les canaux numériques qu’ils avaient déjà ne sont pas vraiment adaptés à leur objectif s’ils n’ont pas le bon soutien humain autour d’eux pour les entreprises qui ne correspondent pas.
Une synergie avec des intermédiaires est essentielle
Si les clients et les courtiers ne peuvent pas mettre la main sur leurs partenaires assurantiels et ne peuvent pas continuer à établir des partenariats et à gérer des risques qui ne rentrent pas dans des boîtes ordonnées, alors même si toutes les solutions numériques sont disponibles, elles ne fourniront pas les bonnes réponses aux clients aux prises non seulement avec la pandémie, mais aussi avec les problèmes commerciaux quotidiens.
Patrick Brice continue en expliquant que c’est un peu comme la question sur le cyber. Tout le monde pensait que le risque cyber changerait radicalement, parce que tout serait en ligne. La réalité est que cela n’a pas beaucoup changé, cela a légèrement modifié le comportement. Il pense que le changement d’un point de vue numérique a été beaucoup plus progressif sur un certain nombre d’années, plutôt qu’un important impact au cours des deux dernières années.