Selon la NASA (National aeronautics and space administration), les débris spatiaux peuvent atteindre des vitesses allant jusqu’à 29 000 km / h et beaucoup d’entre eux mesurent de 1 à 10 cm de diamètre.
La course à l’espace a l’inconvénient de polluer, comme l’écrit le New Indian Express. Une startup indienne du nom de Digantara prévoit d’envoyer une constellation de 40 satellites qui recueilleront des données sur les débris spatiaux en orbite terrestre basse (LEO pour Low earth orbit). La NASA la décrit comme un dépotoir spatial orbital.
Une importante pollution spatiale
La plupart des débris orbitaux comprennent des objets générés par l’Homme, tels que des parties d’engins spatiaux désintégrés depuis longtemps, des composants de fusées et de satellites, et de très petites taches de peinture provenant de divers éléments spatiaux.
Le directeur des opérations de la startup, Rahul Rawat, a déclaré que ceux qui font 1 cm de diamètre sont estimés à 1 million. En outre, les agences spatiales internationales ont annoncé qu’elles ne connaissent que 4 % des objets dans l’espace. Les informations sur les 96 % restants manquent toujours.
La jeune pousse Digantara est incubée à l’Indian Institute of Science de Bangalore et a envoyé un petit satellite, de la taille d’une boîte à chaussures selon son PDG, Anirudh Sharma. Il a pour but de recueillir des données sur l’espace météo, y compris les radiations, les orages violents et d’autres phénomènes qui peuvent être potentiellement difficiles pour les engins spatiaux et les brûler.
Des informations utiles à l’assurance
Alors que ce satellite solitaire envoyait des données aux capteurs du sol, Rahul Rawat a souligné que 40 des 49 satellites de la constellation SpaceX Starlink d’Elon Musk ont été perdus d’un seul coup lorsqu’ils ont rencontré un gigantesque paroxysme solaire. Cela a coûté à l’entreprise 100 millions de dollars en février 2022.
C’est précisément pour éviter que les satellites ne soient pris dans de telles explosions solaires ou autres incidents géomagnétiques violents que Digantara attend de ses propres satellites des informations qu’il renverra à ses capteurs au sol, c’est-à-dire, qu’ils viennent au secours des entreprises spatiales qui ambitionnent d’envoyer elles aussi des satellites.
Rahul Rawat a également déclaré qu’ils sont la seule startup de ce type en Inde, bien qu’il y ait des concurrents aux États-Unis et au Canada. Il a ajouté que les données recueillies peuvent aider les entreprises spécialisées dans la télédétection et l’assurance où les rapports d’analyse des risques sont importants. C’est donc une innovation qui a un fort potentiel dans ces secteurs.