Selon une enquête menée par l’organisation belge active dans la prestation de services en matière de ressources humaines Acerta, un travailleur sur cinq se dit prêt à quitter son employeur si celui-ci ne fait pas assez d’efforts en matière de climat. Focus
Les activités des entreprises ont désormais un impact environnemental considérable et les collaborateurs prennent davantage en compte ces données au sein de leur société ou dans leur projet de carrière. C’est en tout cas le résultat d’une enquête sur le sujet menée par Acerta, une entreprise de services RH Belge.
Les résultats sont les suivants : Huit travailleurs sur 10 (79 %) considèrent qu’il est très important que leur employeur prenne des mesures pour lutter contre le changement climatique lorsque près d’un travailleur sur cinq se dit prêt à quitter son employeur si ces démarches ne sont pas entreprises.
Les entreprises peuvent « encore aller plus loin »
De leur côté, 68,7 % des employeurs sont convaincus qu’une politique en faveur du climat favorise les recrutements. « En général, les entreprises travaillent déjà sur les éléments de base, comme le recyclage et la mobilité verte. Mais elles peuvent encore aller plus loin. » note Catherine Langenaeken, experte Acerta.
En effet, à ce jour, il ne s’agit plus juste de RSE, mais bien d’un changement de paradigme.
« Il faut agir plus rapidement, si elles veulent gagner la bataille pour attirer et retenir les meilleurs talents sur un marché du travail restreint. Ceux qui attendent des incitants ou des objectifs des pouvoirs publics risquent de manquer le coche », a expliqué l’Experte en rémunération chez Acerta, Catherine Langenaeken, au média Belge Metrotime.
L’étude insiste enfin sur le fait que les travailleurs souhaitent être impliqués dans les décisions des employeurs à ce sujet. Par exemple, 61 % des personnes interrogées ont montré leur intérêt pour une participation de l’employeur dans leur facture énergétique, lorsque 43 % souhaiterai une contribution pour conclure un prêt de rénovation écologique.