L’événement startup et tech VivaTech se tenait à Porte de Versailles le week-end du 15 au 18 juin. L’occasion de faire le point sur les questions de bien-être au travail.
Entre pitchs d’entreprises, chiens robots et conférences, VivaTech, qui se tenait du 15 au 18 juin à la Porte de Versailles a laissé entrevoir à quoi ressemblera le monde de demain.
Qui plus est, il a été question de la qualité de vie en entreprise : fidéliser les collaborateurs, soigner le bien-être au travail et répondre aux difficultés de recrutement…De nombreuses start-up ont eu l’occasion de présenter leur dispositif comme Manpower Group et ses outils dédiés à la valorisation des savoir-être pour mieux fidéliser les collaborateurs, ou encore l’équipe de Klaxoon, l’entreprise d’outils collaboratifs.
Marque employeur et protection du capital humain
Il faut dire que ces sujets sont essentiels. C’est un fait : le monde du travail change, la guerre des talents bat son plein, les collaborateurs sont en quête de sens.
C’est en tout cas ce que nous avons pu constater lors d’entretiens dans le cadre de notre dossier Guerre des talents. Selon Sophie Elkrief, Directrice générale Aésio Mutuelle : « Le rapport au travail a considérablement évolué ces dernières années ». Cette dernière entend ainsi promouvoir chez Aesio « la recherche assumée d’un équilibre vie professionnelle/vie personnelle et d’expertises multiples et évolutives, les exigences sociales et sociétales vis-à-vis de leur employeur et des entreprises en général. »
Elle recommande à ce niveau-là le développement de la marque employeur. « Notre culture démocratique est également un atout, tout comme certains marqueurs clés : écoute, autonomie, exigence, bienveillance, performance et audace. »
De son côté, Fréderic Faye, directeur du Groupe APICIL, a fait le constat suivant : « Dans un contexte de marché du travail tendu à tous les niveaux – emplois non pourvus, salaires en hausse, augmentation du turnover des collaborateurs – les entreprises sont dans l’obligation de protéger et sécuriser leur « capital humain ». Leur politique consiste ainsi à « déployer une large palette de solutions auprès des candidats et collaborateurs : mesures améliorant les conditions de travail, initiatives autour du bien-être du salarié, effort accru sur la formation et tout ce qui contribue au développement des compétences, développement personnel, la mobilité, l’action sociale, l’engagement RSE… »
Conditions de travail et formations
Chez Luko, les conditions de travail sont quant à elles extrêmement importantes : « politique de remote, congés illimités, training permanent, méthodes de travail asynchrones, etc… » lorsque Swisslife accompagne les collaborateurs afin qu’ils soient « acteur de leur vie professionnelle » comme on pu l’expliquer Karine Goemaere, DRH ad interim et Mélanie Tanghe, Directrice Talent (Acquisition & Management). Cela passe par des formations proposées que ce soit à titre individuel ou collectif.
En définitive, les entreprises ont dû repenser leur stratégie en matière d’attractivité, et ce notamment à la suite de la crise sanitaire.
Si vous souhaitez, avoir des réponses sur les questions relatives aux mutations des entreprises, n’hésitez pas à visionner les entretiens de dirigeants et leurs convictions, comme Catherine Charrier-Leflaive.