Selon une étude Wavestone, publiée le 18 mai 2022, « Changement climatique : quelles attentes des particuliers vis-à-vis des banques et assurances » les Français sont désormais bien sensibilisés aux enjeux climatiques.
Ils ont pour souhait de mettre de côté une partie de la performance de leur investissement si les projets financés luttent contre le réchauffement climatique.
« Le changement climatique et les attentes des particuliers vis-à-vis des banques et assurances ? », telle est la question posée par l’enquête du cabinet Wavestone. Le sondage vise plusieurs points parmi lesquels, la sensibilité des Français vis-à-vis du changement climatique, leurs attentes vis-à-vis des banques et assurances ou encore leur connaissance des produits et dispositifs verts.
Résultat ? Les clients veulent comprendre l’impact concret de leurs investissements sur l’environnement, et à quoi sert leur argent, une fois qu’il est placé. 81% des personnes interrogées se disent sensibles aux changements climatiques et 72 % attendent même que les banques et les assurances soient davantage engagées sur ces questions.
Les Français prêts à s’investir sur des projets verts
63% des personnes interrogées se disent prêtes à sacrifier la performance de leurs investissements s’ils étaient dirigés vers des projets favorisant la lutte contre le réchauffement climatique. 48% des personnes interrogées sont prêtes à payer une assurance plus chère si elle entreprend des actions contre le réchauffement climatique.
De leur côté, les jeunes sont de plus en plus préoccupés par la crise climatique et leurs comportements au quotidien ont évolué ces dernières années. D’ailleurs, d’après l’étude, 23% des 25-34 ans estiment que l’impact environnemental est un point essentiel dans le choix de souscription d’un produit financier contre 8% des 55-65 ans. Enfin, 61% des 25-34 ans sont prêts à payer plus cher une assurance contre 29% des 55-65 ans.
Sensibiliser autour des offres vertes
Si les banques et assurances proposent des solutions de financement et des solutions d’investissement qui permettent à chacun de concrétiser des engagements dans la transition écologique, 47% des personnes interrogées ne semblent pas connaître ces offres. Il suffirait donc de communiquer plus précisément sur ces critères.
Aussi, si certaines personnes sont frileuses pour investir dans un produit vert (61%), elles souhaiteraient en revanche que leur banque leur propose un calcul de leur empreinte carbone individuelle.