Motivation, humilité, culot… Les recruteurs recherchent aujourd’hui des compétences différenciantes, des atouts personnels chez les candidats qu’ils reçoivent.
Sur le marché du travail, les soft skills sont devenues un défi majeur des Ressources Humaines, car elles sont de plus en plus appréciées par les recruteurs.
Elles englobent ces compétences non-techniques qui ne sont pas toujours indiquées sur la fiche de poste, et pourtant très recherchées. Elles s’appuient sur l’intelligence relationnelle, les capacités de communication, les aptitudes interpersonnelles, la capacité des candidats à maitriser leur émotion ou encore leur capacité d’adaptation.
Des caractéristiques comportementales qui devraient être de plus en plus importantes au fur et à mesure des années selon une étude Monster, publiée au début du mois d’avril, que le média Capital a repris dans un article.
Plus de 9 employeurs sur 10 ne sont pas satisfaits
Le rapport indique un point notable. 93% des recruteurs constatent un décalage entre le niveau de compétences recherchées pour le poste et la réalité du terrain.
En cause, selon Marie Hugo, porte-parole de Monster, un manque de motivation évident. “Les candidats se mettent toujours dans une position d’attente, alors qu’ils auraient tout intérêt à prouver leur motivation le jour-même de l’entretien, à poser de nombreuses questions et à battre le fer tant qu’il est chaud”, estime l’experte. Aussi, n’hésitez pas à recontacter les recruteurs à l’issue de l’entretien !
Au classement des compétences laissées pour compte, s’ajoute le manque de fiabilité, d’adaptation en équipe mais aussi en matière d’esprit critique et de communication.
Pour les candidats, maitriser son « mindset »
Afin de mettre toutes les chances de leur côté, mieux vaut donc qu’ils identifient et listent les qualités humaines qui les définissent avant chaque entretien.
Se dégagera également l’état d’esprit, autrement nommé « mindset » dans le monde de l’entreprenariat. Il s’agit là de la perception ressentie vis-à-vis du candidat, et des challenges.
Notons enfin que d’un point de vue technique, une compétence fondamentale, pas toujours acquise est pointée du doigt par le rapport : la maîtrise des outils digitaux. Pour les recruteurs, le télétravail sera toujours d’actualité à la suite de la crise sanitaire. Il faudra donc faire preuve d’autonomie quant aux outils informatiques et aux échanges à distance.