L’accumulation des données numérisées permet de mettre en place des garanties assurantielles sur la base d’un paramètre mesurable et objectivable, comme par exemple les éléments climatiques.
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Generali s’associent pour mettre sur pied un programme d’assurance paramétrique destiné aux personnes et entreprises les plus vulnérables.
Evaluer le risque et établir des stratégies assurantielles en fonction de données objectivées : c’est l’objectif du Programme des Nations Unies pour le Développement et Generali. Le duo œuvrera pareillement à la création d’un leadership avisé, prêt à affronter les défis liés au changement climatique. Les garanties peuvent se déclencher dès qu’un indice prédéfini, par exemple des précipitations, une vitesse des vents, est atteint ou dépassé.
Une indemnité forfaitaire, sans recours à un expert
La police d’assurance offre des montants forfaitaires définis dès la signature du contrat. Contrairement à l’assurance traditionnelle, basée sur la survenance d’un dommage qui entraîne la garantie, l’assurance indicielle adopte un tout autre mode de fonctionnement. La survenance d’un sinistre n’est pas nécessaire pour le paiement de la garantie.
Cette dernière est automatiquement activée dès que le seuil de déclenchement de l’indice défini par le contrat est atteint ou dépassé. L’intérêt de l’assurance indicielle est sa simplicité de fonctionnement. L’assureur verse automatiquement l’indemnité forfaitaire prévue dans le contrat. Le montant de cette indemnité dépend de l’intensité de la variation par rapport à l’indice de référence.
Il n’y a donc pas besoin d’expertise approfondie pour constater les dommages : nul besoin d’expert devant constater et estimer le préjudice, ou de justificatifs à fournir par l’assuré. L’indemnisation ne résulte plus des préjudices subis par l’assuré mais du simple dépassement d’un indice défini à l’avance et aisé à observer. La mesure de cet indice est souvent disponible auprès d’organismes officiels.
Dans le cadre de ce partenariat, Generali apportera son expérience en matière d’assurance et contribuera financièrement au nouveau mécanisme d’assurance et de financement des risques (IRFF).
Dans les pays les plus pauvres, les catastrophes naturelles entrainent en moyenne 29 milliards de dollars de dommages par an. Seules 3 % de ces pertes sont assurées.