Notre série de podcasts intitulée « La voix de l’assuré » donne la parole à une jeune génération, celle des millénials. Plus spécifiquement, c’est autour de 3 grands risques que les répondants émettent leurs avis. Il s’agit de la santé, de l’automobile et des données personnelles. Regardons cela de plus près.
La santé, potentiel bouleversement
Et si la Sécurité sociale remplace demain la mutuelle ? Les jeunes répondants sont sceptiques et la plupart d’entre eux font preuve de pessimisme.
Ils pensent que si la Sécurité sociale remplace leur complémentaire santé, il y aura plus de délais pour transmettre et recevoir les documents, et qu’il y aura moins d’avantages.
De même, en termes de soins, certains disent que les jeunes actifs, les demandeurs d’emploi ou les familles les plus modestes ont des besoins plus importants. En effet, la France a la chance d’avoir un système de santé efficace par rapport à d’autres pays.
Il faudrait alors remplacer la mutuelle par quelque chose d’équivalent ou de plus efficient.
Mais il y a aussi un espoir d’un remboursement à la hauteur de la couverture santé et une joie qui se ressent. D’un côté, pour réaliser des économies financières et de l’autre, pour réduire les formalités.
L’automobile, seconde transformation dans l’assurance
Et si l’assurance automobile est simple à comprendre ? Cela paraît utopique pour certains individus étant donné la complexité des conditions des contrats.
Ils énoncent la phobie administrative, l’incompréhension générale, le nombre important d’astérisques et de clauses, et le manque de disponibilité des assureurs pour lui expliquer concrètement ce pour quoi ils sont couverts.
Toutefois, quelques répondants s’avèrent être optimistes et souhaiteraient que leur assurance soit résumée sur une page avec une belle présentation et des informations vulgarisées claires.
Quelques jeunes pensent que la qualité compte sur la quantité et que de plus en plus d’acteurs du secteur font des efforts pour être plus transparents. L’industrie de l’assurance réalise une transformation, et c’est tant mieux !
Les données personnelles, vers qui se tourner ?
L’assurance est-elle le premier interlocuteur après un hacking de données ? Une différence distincte est faite entre le hacking de données personnelles et le vol ou la destruction du matériel.
En effet, les millénials répondants sont nombreux à ne pas penser en premier lieu à une assurance lorsqu’ils subissent une fraude informatique et une perte précieuse de leurs informations.
Ils iraient d’abord voir les forces de l’ordre, la Police ou la Gendarmerie, un réparateur ou un informaticien. Ces individus n’ont généralement pas la connaissance que l’assurance peut les protéger et veulent quelque chose de concret pour se rassurer avant toute autre démarche.
À l’inverse, certains jeunes penseraient à leur assureur si leur matériel informatique venait à être volé ou incendié. Il y a donc un travail à effectuer du côté des acteurs assurantiels pour élargir le champ de vision de leurs clients et faire en sorte qu’ils pensent à eux lors d’un hacking de leurs données.