L’assureur AXA vient de publier la quatrième édition de son Rapport AXA Foresight. « Progress Land » explore les différentes dimensions du progrès en vue de s’adapter et d’évaluer les défis et les opportunités.
Cette publication de type magazine aborde les multiples visions du progrès en les associant aux grandes mutations sociétales telles que l’avenir des entreprises, l’environnement, la polarisation sociale, la santé mentale et le bien-être.
Explorer les futurs possibles d’un monde où la crise sanitaire a profondément transformé nos sociétés : c’est tout l’enjeu de la dernière édition du rapport de prospective d’AXA. « Progress land » explore, dans un format magazine, quatre « territoires de progrès » à travers des analyses et des scénarios futuristes basés sur des recherches et des échanges avec des experts, comme l‘écrivain de science-fiction Kim Stanley Robinson.
« En 2021, nous avions étudié le poids de la crise sur trois domaines de progrès – le climat, la santé et l’économie – en imaginant leur évolution dans les prochaines décennies. Cette année notre réflexion s’inscrit davantage dans un monde post-pandémie où nous nous interrogeons sur les différentes visions du progrès, la manière dont elles cohabitent, parfois s’affrontent, et les répercussions sur des sujets socio-économiques clés » souligne Marie Bogataj, directrice du Fonds AXA pour la Recherche et de la Prospective.
Des indicateurs qui tiennent compte du bien-être
Le rapport montre qu’il n’existe pas une seule définition du progrès mais plusieurs visions basées sur des facteurs historiques, idéologiques, culturelles et géographiques. L’analyse a été réalisée à travers des dimensions comme le rapport à la technologie, l’évolution des comportements humains, l’individualisme et le collectivisme.
Un autre enseignement clé est qu’il est urgent de bénéficier de nouveaux indicateurs de mesure, à la fois au niveau national et supranational, mais aussi au niveau des entreprises. « Nous réfléchissons à la manière dont le PIB pourrait être complété par d’autres types d’indicateurs qui tiennent compte du bien-être des individus. De la même manière, les indicateurs extra-financiers se développent et la pression règlementaire est plus forte sur les entreprises pour évaluer leur impact social et environnemental » explique Marie Bogataj.
Projeter sa raison d’être dans le futur
Le rapport AXA conjugue les visions du progrès à des domaines de transformation sociétale qui impactent la façon d’opérer des entreprises : le futur de l’entreprise, le changement climatique, la polarisation du débat public, ou encore l’évolution du reporting extra-financier. Cette exploration prospective permet à AXA de projeter sa raison d’être dans le futur, d’en imaginer les évolutions possibles, et d’identifier les priorités pour mieux calibrer ses actions.
Chez AXA comme chez la majorité des assureurs, la prospective constitue un sujet essentiel. « Nous évoluons dans des environnements de plus en plus complexes et interconnectés. Cela nécessite donc de mieux comprendre les risques émergents et d’anticiper leurs futurs impacts. L’assurance et la prospective sont par nature deux activités basées sur une vision à long terme et sont tournées vers l’avenir. Le secteur de l’assurance repose sur la compréhension, l’analyse et la modélisation d’événements potentiels et la prospective va nous permettre de les anticiper, de s’adapter, d’innover et d’apporter des solutions. Bien que la prospective travaille sur les événements futurs, son analyse reste fermement ancrée dans le présent : il est essentiel de ne pas négliger les sujets d’opportunité plus immédiats. Cela permet de discuter des solutions à mettre en place pour bâtir un futur souhaitable sur la base de nos priorités actuelles » conclut Marie Bogataj.
Sources : éléments internes AXA