Alors qu’il y a encore quelques années l’endométriose était méconnue du grand public, cette dernière anime aujourd’hui la toile et les médias. Pour cause, la récente annonce du développement d’un test salivaire qui permet de la détecter. Réelle révolution, car aujourd’hui le délai de diagnostic est évalué à sept ans.
Pourtant, cette médiatisation et les récents débats montrent qu’il s’agit encore d’une pathologie souvent méconnue et sous-diagnostiquée qui touche tout de même 1 femme sur 10.
C’est pourquoi la mutuelle Heyme a lancé Endoblum, un site d’information sur l’endométriose. Pour la mutuelle, « Connaître l’endométriose c’est mieux vivre avec ». Focus sur cette initiative.
C’est quoi, l’endométriose ?
L’endométriose se définit comme la présence de tissu endométrial hormono-dépendant en dehors de la cavité utérine. Cette maladie entraîne des douleurs dont la cause reste souvent ignorée pendant longtemps et peut avoir un impact sur la fertilité des femmes atteintes. Aujourd’hui, seules la chirurgie et l’imagerie médicale permettent de savoir si une femme a une endométriose. Les techniques chirurgicales peuvent être très invasives, et peu de professionnels de santé sont formés à la recherche de la maladie.
Face à ce constat, Heyme a souhaité aider les femmes atteintes d’endométriose qui représentent tout de même 2,5 millions de femmes en France.
Aider les femmes à comprendre l’endométriose et les aider à vivre avec
Créé en 2017, le Lab Heyme est un Fonds de dotation qui a pour mission d’organiser et de soutenir des actions à but non lucratif d’intérêt général, dans les domaines sociaux, de la santé et de l’éducation, auprès d’enfants, adolescents et jeunes adultes.
C’est ce Lab qui est à l’initiative du site Endoblum, proposé par la mutuelle Heyme. Endoblum, et qui a pour mission d’aider les femmes touchées d’endométriose. L’objectif est de les aider à comprendre la maladie, les orienter vers un parcours de soin mais aussi les accompagner à mieux vivre avec.
Pour cela, la plateforme recense des informations utiles par exemple sur les différents types d’endométriose, des témoignages, vidéos et articles.
Réel intermédiaire, il permet également d’orienter les femmes vers des médecins référents et des centres spécialisés agréés en endométriose. Enfin, comme il est pour le moment impossible de guérir de l’endométriose, Endoblum fournit une liste de traitements qui peuvent la soulager, que ce soit par la médecine conventionnelle, alternatives, ou des conseils sur une bonne hygiène de vie.
La prévention, un grand pas vers la reconnaissance de l’endométriose
Avec la mise en place d’Endoblum, la mutuelle Heyme réaffirme son rôle central d’acteur de la prévention auprès des jeunes. Son ambition est également de se mobiliser, avec des acteurs déjà engagés, à faire connaître et à améliorer la prise en charge de l’endométriose.
« Cette maladie, encore mal connue, peut provoquer des troubles physiques et psychologiques sévères. Il est impératif de réduire le délai de diagnostic et de donner aux jeunes femmes les ressources utiles pour s’armer et mieux vivre avec cette maladie. Ce site est la première étape d’un plan de prévention que nous souhaitons déployer », a déclaré Florent de Carvalho, Directeur de la communication et du marketing chez HEYME.
La prévention croissante à ce sujet marque aussi un grand pas vers sa reconnaissance. De son côté, le gouvernement lance la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose. « La France va se doter de la plus grande base de données au monde, en fusionnant des bases territoriales, avec plus de 11 000 femmes qui vont pouvoir être suivies au jour le jour« , a aussi annoncé le ministre de la santé Olivier Veran.
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