Les 29e rencontres du risk management organisées par l’Association pour le Management des Risques et des Assurances de l’Entreprise (AMRAE) se tiennent à Deauville, du 2 au 4 février 2022. La précédente édition, en 2020, avait rassemblé 3 000 participants. L’occasion de présenter dans les grandes lignes le métier de risk manager, encore mal connu.
Le risk manager (ou gestionnaire des risques) identifie, analyse et évalue les éléments de vulnérabilité de l’entreprise. Il en assure la sûreté juridique et financière. D’origine anglo-saxonne, ce métier se développe en France, notamment dans les activités industrielles à haut risque : chimie, pétrole, spatial, poudres et explosifs… Le métier de risk manager est aussi appelé à se déployer sous l’impulsion notamment de nouvelles directives européennes et dans d’autres secteurs tels que l’assurance ou la banque.
Faire face aux défis d’un environnement toujours plus complexe
« En dix années, la fonction s’est développée dans tous les secteurs d’activité, s’est étoffée dans ses domaines d’intervention et s’est féminisée. Le risk manager a su faire face aux défis d’un environnement toujours plus complexe, et à s’adapter aux enjeux de conformité, à la transformation digitale et aux changements de business model qui en découlent » soulignent les représentants de l’AMRAE en préambule du Baromètre Risk Manager 2019. « Aujourd’hui, le risk manager accompagne étroitement le management dans sa prise de décision, en l’aidant à optimiser les stratégies de traitement des risques, pour atteindre de façon efficace les objectifs stratégiques et opérationnels fixés. Cela en fait un métier passionnant dont la reconnaissance n’a cessé de croitre dans la dernière décennie »
Bac+5 et expérience du terrain
Dans le secteur de l’assurance, le risk manager fait office d’interlocuteur vis-à-vis des compagnies. Il négocie ainsi avec des courtiers et des agents généraux pour mettre au point des garanties spécifiques et trouver les meilleurs tarifs. Le risk manager doit avoir l’esprit en éveil, être constamment à l’écoute de ce qui se passe dans son entreprise et ailleurs. Ce professionnel s’appuie sur des compétences techniques fortes en matière de modélisation des risques financiers et sur une aisance relationnelle, ainsi qu’une capacité à convaincre et faire adhérer. Le risk manager doit être rigoureux et méthodique, ne pas laisser s’échapper le moindre détail. Il doit savoir imposer sa position, tout en demeurant diplomate, être à l’aise aussi bien à l’oral qu’à l’écrit et être résistant au stress. Pour être au fait des normes et des dernières tendances, le risk manager assure, par ailleurs, régulièrement une veille technique et financière.
Il n’existe pas de cursus unique pour devenir risk manager. La plupart des risk managers cumulent un Bac+5, généralement technique (école d’ingénieurs), commercial ou juridique, notamment un master en droit des assurances avec une expérience du terrain.
Sources : Document AMRAE
https://www.studyrama.com/formations/fiches-metiers/assurance/risk-manager-822
L’AMRAE publiera fin février son nouveau Baromètre du Risk Manager. Nous en partagerons avec vous les grandes lignes.
Rappel : Au menu des Rencontres AMRAE
« Prenons les risques d’un nouvel élan » : telle est la ligne directrice des 29e Rencontres du risk management, le plus important événement européen consacré aux risks managers et à la gestion des risques. « Avec cette nouvelle édition des Rencontres, l’AMRAE continue de développer une pédagogie auprès de tous pour expliquer le partage du risque et son financement entre le citoyen, l’entreprise, l’industrie de l’assurance et, en dernier ressort l’État » souligne Olivier Wild, président de l’AMRAE. Pendant trois jours, conférences plénières et ateliers vont se succéder autour de trois piliers : équilibres, partages et innovations.
Programme complet des Rencontres