L’insurtech suisse Pula réinvente l’assurance agricole, appelée aussi indicielle ou paramétrique, pour protéger les millions de petits exploitants du monde entier. Avec sa microassurance, elle les aide à faire face aux aléas climatiques, à développer leurs processus et à améliorer leurs revenus.
Quelle est la situation ?
L’Afrique est un continent qui manque de technologies et ses risques climatiques rendent les rendements agricoles plus difficiles. Pourtant, la culture du maïs est par exemple vitale.
Le cofondateur de Pula avait aussi remarqué que les agriculteurs doivent faire face à des régimes pluviométriques imprévisibles, à des sécheresses très fréquentes et à l’apparition de nouvelles maladies et de nouveaux parasites.
Une assurance est donc plus que nécessaire pour que l’agriculture puisse continuer à être le principal moteur économique de plusieurs nations africaines comme le Kenya, le Nigeria ou l’Éthiopie.
Que réalise Pula ?
L’insurtech Pula, qui est aussi une agritech, s’est donc spécialisée dans l’assurance agricole en proposant des protections et des produits numériques simples à comprendre. Elle s’est rapprochée de divers partenaires et investisseurs comme des établissements bancaires ou des organisations non gouvernementales internationales (ONGI) pour développer ses offres.
Tout en permettant aux exploitants agricoles de gérer les risques climatiques, leurs pratiques sont améliorées et leurs revenus s’accroissent. Pour cela, les assurés disposent d’une application mobile pour les enregistrer, d’algorithmes de machine learning pour regrouper ceux qui ont des terres similaires en termes de caractéristiques et d’outils digitaux pour évaluer leurs demandes d’indemnisation.
Basées aussi sur des données satellites, des protections spécifiques aux besoins des exploitants sont créées et les coûts sont moindres pour permettre à la majorité d’y accéder.
Pula a déjà assuré plus de 5 millions de paysans africains, mais aussi dans certains pays asiatiques, et souhaite continuer son expansion en proposant ses solutions au Brésil et en Inde. Voici une vidéo de présentation par le Crédit Suisse :