Créée par le groupe de protection sociale APICIL en 2004, la Fondation APICIL est entièrement dédiée à la prise en charge de la douleur, dans le respect des personnes vulnérables et de leur entourage. A l’écoute des besoins et des avancées de la science, la Fondation APICIL aide les soignants et les chercheurs à proposer de nouvelles solutions à travers un accompagnement financier et une valorisation des actions innovantes.
Douleurs chroniques, souffrances psychiques, douleurs post-opératoires, soins douloureux, compréhension des mécanismes de la douleur, maladies rares ou méconnues… la douleur est un sujet qui touche chaque individu dans son intimité et de manière singulière. Selon la définition officielle de l’association internationale pour l’étude de la douleur (IASP), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». Aujourd’hui plus que jamais, la lutte contre la douleur est un enjeu majeur de notre société moderne. Les conséquences économiques et humaines sont considérables et il est absolument nécessaire de prendre la mesure des conséquences pour les individus, leurs familles et pour la société.
Sujet universel et intemporel, la lutte contre la douleur s’inscrit dans une vision humaniste de la société. L’objectif de la Fondation APICIL est d’apporter aux soignants, chercheurs et associations, un accompagnement souple et efficace pour les aider à innover au service des personnes rendues vulnérables par la douleur.
Plus de 800 projets soutenus
Depuis sa création en 2004, la Fondation APICIL a accompagné plus de 800 projets dans toute la France autour de trois axes : la recherche, l’accompagnement du soin et la qualité de vie du patient, l’information et la sensibilisation.
Parmi les projets concrets soutenus, la réalité augmentée pour réduire la douleur, Itara, qui vise à l’égalité territoriale dans l’accès aux soins innovants en cancérologie, le musicien pour adoucir les maux ou encore l’hypnose pour soulager la douleur.
Le pleur de douleur du nourrisson
Un important travail de recherche a été mené sur la perception du pleur de douleur du nourrisson. C’est une situation à laquelle tout parent a déjà été confronté : devoir comprendre les pleurs d’un nourrisson « J’ai faim », « J’ai envie de dormir », « J’ai mal » … C’est aussi le problème quotidien des sages-femmes et des pédiatres. Grâce à ces signaux vocaux innées, le nourrisson nous informe de son état sensoriel et émotionnel. Lorsqu’il ressent de la douleur, les pleurs sont d’autant plus essentiels. Malgré ce rôle majeur, l’information portée dans les pleurs et son traitement au niveau du cerveau n’est pas connu. Cette étude vise donc à évaluer chez l’adulte, les réponses neuronales induites par l’écoute de pleurs enregistrés dans deux situations de stress : douloureuse lors de la vaccination et non-douloureuse lors du bain. Identifier les structures cérébrales impliquées dans ce phénomène permet d’aborder la complexité de la communication entre adultes et enfant, et d’améliorer la pratique clinique pour mieux adapter la gestion de la douleur du nourrisson.
Appel à projets jusqu’au 15 mars 2022
Toujours mobilisée pour lutter contre la douleur, la Fondation APICIL lance un appel à projets à destination des soignants, des chercheurs et des associations. Les projets doivent répondre aux critères suivants. Le soulagement de la douleur doit être l’objectif principal. Le projet doit être novateur, original ou peu répandu, poursuivre un but non lucratif, dans le cadre de l’intérêt général, être un projet d’équipe qui se déroule sur le territoire français. La Fondation APICIL ne finance pas de petit matériel de soins ou de distraction, ni des travaux d’aménagement et de décoration d’espaces. Les projets doivent être déposés pour le 15 mars 2022.
La Fondation propose plus spécifiquement un appel à projets sur les conséquences douloureuses de la Covid‑19. Cet appel à projets est orienté sur les séquelles douloureuses au moins un mois après l’infection par la Covid-19. Les dimensions somatiques et psychiques sont retenues. Sont exclues les complications liées à une forme aiguë et celles liées au confinement.
Les projets « douleur » sans lien avec la Covid‑19 sont toujours étudiés dans les mêmes conditions. La prise en charge de la douleur doit continuer d’être une priorité : à la fois pour les douleurs qui pourraient s’aggraver ou se chroniciser des suites de la Covid-19, mais également par suite d’une non prise en charge des autres causes de douleurs.