Nous savons que les organisations spatiales internationales apportent des points positifs aux insurtechs, mais quels en sont les exemples ? C’est la question à laquelle l’article d’InsurTech Digital répond.
Le secteur de l’assurance évolue constamment et rapidement avec notamment les bénéfices des outils numériques qui permettent aux clients d’obtenir plus facilement des devis de diverses sources. Les acteurs sont à la recherche de nouvelles technologies et d’approches innovantes pour gérer les risques et déterminer les prix de manière plus efficace.
Les images satellites de la surface de la Terre fournissent des informations à tous les niveaux d’activité, des agriculteurs aux gouvernements, afin qu’ils aient plus de facilité à gérer leurs risques. Les insurtechs font partie des bénéficiaires.
Des données spatiales provenant du marché européen
L’agence spatiale européenne (ESA pour European Spatial Agency) facilite l’utilisation des données spatiales par les entreprises à travers 22 pays membres. Copernicus, auparavant dénommé GMES pour Global Monitoring for Environment and Security, est le programme de l’Union européenne pour l’observation et la surveillance de notre planète bleue de manière continue. Il permet de l’analyser, ainsi que son environnement, pour le bénéfice de tous les citoyens européens, et ce, gratuitement en procurant toutes les données nécessaires. Parmi ces dernières se trouvent l’atmosphère, les changements liés à la mer sur les aspects terrestres ou encore ceux liés au climat.
Aussi, l’ESA collabore avec des compagnies d’assurances sur de nouveaux produits qui peuvent être rendus possibles par les données spatiales. Par exemple, nous pouvons citer la surveillance de la croissance des cultures ou la prévision des inondations à travers les mesures des précipitations effectuées sur toute la Terre. La mission Sentinel-1 permet en partie d’effectuer ces actions.
De plus, l’agence spatiale du Royaume-Uni (UK Space Agency) gère un programme de partenariat international qui vise à soutenir les entreprises étrangères, dont les assureurs, souhaitant accéder à l’industrie spatiale britannique. Le programme fournit une plateforme de collaboration entre les pays ainsi que des opportunités d’éducation et de formation pour accroître l’impact de cette nation sur les marchés mondiaux. Une étude de l’agence sortie en 2020 a dévoilé que plusieurs cas d’usage de la technologie spatiale dans le secteur financier sont déjà déployés et que d’autres sont en cours de test.
L’Amérique est aussi en pôle position
L’agence spatiale américaine, plus connue sous l’acronyme de NASA pour National Aeronautics and Space Administration, est responsable de la majeure partie du programme spatial civil des États-Unis. Elle contribue grandement à l’amélioration du domaine des insurtechs en leur fournissant des données gratuites à usage commercial, incluant même des informations de surveillance environnementale quasi en discontinu.
Nous pouvons prendre le cas du développement de l’algorithme qui interprète de grandes quantités de données à partir de son capteur d’imagerie de la foudre (LIS pour Lightning Imaging Sensor). Situé sur la station spatiale internationale (ISS pour International Space Station), le système est en capacité de la prédire jusqu’à 6 heures avant qu’elle ne frappe. Cela permet aux sociétés de prendre les dispositions nécessaires comme émettre des avertissements.
Pour finir, le réassureur Swiss Re a publié un article sur la façon dont les satellites peuvent accompagner les acteurs de l’assurance dans leur développement en matière de protection et d’amélioration de la durabilité. De nombreux experts énoncent en effet qu’il y aura une croissance significative de l’utilisation des données spatiales au fur et à mesure que de nouvelles applications font leur apparition. Les assureurs ont ainsi plus d’opportunités de réaliser de belles affaires.