Les opérations de cashback … sont devenues légions et prennent des réalités diverses. Par exemples, du cashback purement marketing (achat d’un produit 18€, en retour de 2€ crédité sur une carte bancaire) au cashback où la remise d’argent est négociée avec certaines marques et enseignes en particulier et permet de récompenser la fidélité de certains clients envers des marques.
Dans le secteur de l’assurance, il y a plus de 10 ans, la Carac par exemple avait fait son entrée dans l’univers du cash back. Par le biais du site www.mesachatsremuneres.fr, la Carac apportait aux internautes un moyen de récupérer de l’argent (jusqu’à 25 %) sur leurs achats en ligne, par virement bancaire ou par virement paypal, dès le premier euro de cash back cumulé.
Depuis quelques temps , Pumpkin propose ainsi aux utilisateurs de sa carte de paiement divers services externes dont, désormais, les assurances de Lovys, en échange d’un cash-back : concrètement, quiconque intègre le code promo « LOVYS » dans l’application et effectuera une transaction avec sa carte bénéficiera d’un cadeau de dix euros.
Wazari Assurances a aussi lançé en début d’année un nouveau produit, baptisé IJ HOSPI CASHBACK, un contrat Indemnités Journalières en cas d’hospitalisation suite à un accident, à une maladie ou maternité. Si aucune hospitalisation n’est survenue pendant les dix années suivant la date de prise d’effet, l’assuré bénéficie du remboursement de 50% des primes hors taxes versées pendant cette période de 10 ans sans sinistre.
Le giveback a un impact positif sur la société
Luko, estampillée « B Corp », souligne l’aspect environnemental et sociétal de sa démarche avec le « trop-pleins » de cotisations d’assurance reversé à des associations caritatives. Le giveback de Luko aurait représenté en 2019, 7 % des primes prélevées aux assurés.
Quant a Lemonade, la startup s’engage à verser les fonds non utilisés à des associations choisies par les assurés. En France, huit associations ont été choisies pour bénéficier de ce programme qui a déjà permis de reverser près d’un million d’euros en 2020 à 34 associations. Il s’agit de Les Restos du Cœur, En avant toute(s), Surfrider Europe, Le Refuge, la fondation HP-HF, 350.org, La Ligue Contre le Cancer et Médecins sans frontières.
Lemonade : ces résultats font donc référence au giveback aux États-Unis (2017- 2019), et incluent l’Allemagne et les Pays-Bas pour le Giveback en 2020.
Dans la crise sanitaire actuelle, la Maif à redistribué en 2020, pour ses sociétaires environ 30 euros en moyenne par véhicule assuré. Les assurés pouvaient conserver cette somme, ou « reverser cette somme sous forme de don » via une plate-forme dédiée pour des soutiens aux hôpitaux (Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France), la recherche (Institut pasteur) ou la solidarité (Secours populaire).
Les marques qui défendent une cause, quelle soit sociale, sociétale, écologique ou éthique, ont la cote. Le constat est simple : les clients ne veulent plus cautionner les dérives de certains acteurs et souhaitent s’engager dans des causes sociétales .
Le giveback éthique, façon concrète de soutenir des populations fragilisées doit se développer, compte-tenu du contexte, massivement. Nul doute que les marques du secteur de l’assurance, développeront une telle politique de « citoyenneté », mais elles doivent savoir s’engager réellement dans la démarche et ne pas en faire un simple outil de communication. Le client, assuré, veille !
Jean-Luc Gambey
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