La planète est aujourd’hui confrontée à une crise sanitaire dont la durée et les répercussions sont encore difficiles à évaluer. Nous, assureurs, sommes conscients de la détresse des entrepreneurs dont l’activité s’est arrêtée du jour au lendemain, avec une violence qui ne peut évidemment laisser personne insensible. Il est donc indispensable de tirer rapidement les premières leçons de cette crise et de bâtir ensemble un dispositif qui permettra, à l’avenir, de mieux protéger les entreprises.
Les assureurs se sont fortement mobilisés pour contribuer au mouvement de solidarité nationale. Aujourd’hui, ils participent très activement à la relance à travers un programme d’investissements massif, orienté en priorité vers les secteurs de la santé et du tourisme. Mais il est de notre responsabilité de dire la vérité : une catastrophe sanitaire de l’ampleur de la Covid-19 n’est pas assurable par la seule assurance privée : le principe fondateur de notre métier est la mutualisation, qui n’est pas compatible avec le « tous sinistrés au même moment ». L’assurance est là pour accompagner, réparer, indemniser dans le cadre de ses contrats, ce qu’elle a fait massivement dans cette crise. Mais elle ne peut pas tout.
Voir la suite de la tribune de Florence Lustman du 10/09 sur le site de la FFA.
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