Près de 80 000 patients en ont bénéficié l’an dernier. Autorisées par la loi depuis la fin de l’année 2018, les téléconsultations représentent désormais une nouvelle manière de consulter son médecin généraliste ou son médecin traitant. Un certain nombre d’assureurs complémentaires santé explorent le la téléconsultation médicale pour, notamment, diversifier des offres santé de plus en plus standardisées. D’ailleurs des acteurs de la complémentaire santé proposent des services de téléconsultation (Harmonie Mutuelle la téléconsultation avec MesDocteurs, ou Adréa avec MedecinDirect, Axa, …)
Mais qu’en pensent les Français ? Une récente enquête d’Harris Interactive pour LIVI, précise que la notoriété, la connaissance et l’image de la téléconsultation a progressé et que la possibilité d’y recourir a également fait du chemin dans l’esprit des Français. D’ailleurs, 58% d’entre eux déclarent aujourd’hui qu’ils pourraient y recourir (+6 points), principalement les plus jeunes (69%), les Français les plus aisés (67%), les habitants de région parisienne (66%), c’est-à-dire les personnes déjà plus favorables que la moyenne au développement de la téléconsultation, mais également les parents (66%) ou les Français qui ont l’habitude de changer de médecin (75%). Seuls les Français les plus âgés (52% contre 42% de l’ensemble) se montrent majoritairement plus réticents. (voir tous les résultats de cette enquête ici)
Comme les dispositifs de téléconsultation, d’autres services d’accompagnement des assurés vont accélérer leur intégration dans la chaîne de valeur servicielle des acteurs de la complémentaire santé. D’ailleurs, nous menons une large consultation auprès des professionnels de l’assurance sur le sujet de la complémentaire santé, sur sa chaîne de valeur actuelle et future, ses activités clés et celles qui lui donnent un avantage concurrentiel. Dans la conception de l’offre et des services intégrés. Merci d’avance de donner votre avis.
*réalisée en ligne du 7 au 9 janvier 2020. Échantillon de 1 013 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).