Cet excellent article, ci dessous, décrit un des scénarios possibles de la transformation du secteur de l’assurance. Si les assureurs veulent entrer dans le quotidien de leurs assurés, proposer de plus en plus de services « hors assurantiels » à leurs clients, c’est dans le souci d’avoir des contacts plus réguliers, de se démarquer dans un contexte de concurrence accrue et probablement de trouver de nouveaux relais de croissance. Cependant, plus que toute autre transformation, l’offre de nouveaux services, hors du « champ assurantiel classique » implique des changements profonds et rapides pour les assureurs. Ils doivent être légitimes pour proposer ces services de « vie quotidienne », ils doivent acculturer l’entreprise, ses collaborateurs, ses réseaux à ce nouveau scénario et surtout transformer leurs systèmes d’information et être beaucoup plus efficients sur la 1ère attente des assurés : à savoir l’efficacité de la gestion de sinistres.
Article du 31 octobre de Julien Maldonato co-écrit avec Anais Breger, senior manager FSI et Marine Bauchere, senior consultante FSI.
Open Insuring, API, Insurtechs, Regtechs, intelligence artificielle, blockchain… le secteur assurantiel fait face depuis plusieurs années à des mutations profondes, qui remettent en cause les modèles établis. Alors comment les assureurs peuvent-ils et doivent-ils réagir ? Dans quelle direction évoluer ? Notre conviction est que l’assureur de demain sera celui qui saura accompagner son client tout au long de son parcours de vie, grâce à des produits assurantiels et non assurantiels qui couvrent l’ensemble de ses besoins.
Le secteur de l’assurance est à l’aube d’une transformation majeure, qui va révolutionner ses business modèles, ouvrir de nouvelles opportunités et redéfinir ses stratégies de partenariat et de distribution. Son environnement concurrentiel s’intensifie, avec le développement de nouveaux acteurs (FinTechs, InsurTech, RegTech, PropTechs) et de nouvelles technologies (analytics, intelligence artificielle, IoT, blockchain…), qui pousse les assureurs à trouver de nouveaux relais de différenciation et de création de valeur. Dans le même temps, on assiste à l’émergence d’écosystèmes ouverts : en tant qu’institutions ouvertes, les assureurs devront partager leurs informations avec un écosystème de partenaires et entrer dans l’ère de l’Open Insuring au risque, sinon, de prendre un retard capital par rapport à leurs concurrents. Parallèlement, le rapport de force entre assuré et assureur tend progressivement à s’inverser, poussant de plus en plus les assureurs à devenir « client centric ». Aujourd’hui, ce n’est plus au client d’aller solliciter l’assureur pour lui demander de souscrire une assurance : c’est à l’assureur d’aller vers le client pour lui proposer des produits et services adaptés à ses besoins et personnalisés. Lire la suite….