Je reprends volontiers cette contribution de René Duringer, Associé gérant chez Observatoire des tendances publiée sur Linkedin « Quels sont les 3 freins qui empêchent un secteur d’activité à se remettre en cause volontairement ? »
Liste indicative de freins possibles (vous pouvez en rajouter d’autres…)
- Effet tunnel (avec des sollicitations de menaces ou objectifs à moins d’un an, l’attention va se rétrécir sur un point minuscule à l’horizon et efface les informations vitales à la périphérie)
- Déni / peur du changement / peur de l’inconnu / politique de l’autruche / effet bunker
- Des décideurs appartenant à l’ancien monde et ayant du mal à visualiser le « monde d’après » (syndrome des taches brunes dans les organes de direction)
- Auto-intoxication avec des infos venant uniquement de l’intérieur du secteur d’activité (pas de veille à l’extérieur du secteur)
- Des prestataires spécialistes du secteur qui recyclent des tendances as usual ou des stratégies obsolètes pour pas bousculer les décideurs et assurer une continuité…
- Des dirigeants coupés du monde réel (n’ayant jamais traversé le périphérique de leur ville et faisant peu de voyages à l’étranger)
- Des organisations en silo (de type militaire) coupant les organes de direction du terrain et filtrant les infos qui « remontent » au top management
- Allergie aux risques
- Absence de visionnaires
- Manque de curiosité
- Absence de fonction prospective dans l’organisation
- La sidération face à un monde sous le signe de la Volatilité, Incertitude, Complexité et Ambiguité
- Absence de transition générationnelle pour les lieux de décision
- L’excès de confort donnant un sentiment d’invulnérabilité
- Scepticisme générique face aux innovations et à la modernité (rouler avec le frein à main implique de rattraper le train avec plusieurs années)
- Dispersion croissante de l’attention / saturation des agendas / surcharge neuronale permanente
Nous nous permettons d’ajouter :
- Un modèle économique soumis à des exigences de rentabilités immédiates
- La résistance au changement, le travail en silo et l’absence de stratégies.
- La non-responsabilisation des collaborateurs