Le 19 avril dernier s’est déroulé une nouvelle édition du programme Assurance TV produit par l’Assurance en Mouvement. A cette occasion, deux plateaux de personnalités du secteur de l’assurance et experts se sont succédé.
Le 1er plateau était composé de :
- Franck Le Vallois : Membre du comité exécutif d’Allianz France en charge de la Distribution et sponsor de l’activité MidCorp (son compte Twitter, son compte Linkedin)
- Antoine Trarieux : Directeur – Direction Services Connectés Automobile Pôle Stratégie Innovation et Développement – Inter Mutuelles Assistance (son compte Linkedin)
- Jocelyn Waroux : Directeur Général – Mutuelle Familiale (son compte Linkedin)
- En duplex Bachir Baddou : Directeur Général – Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurances et de Réassurance
Revoir le replay de ce plateau :
Quelques verbatims concernant ce 1er plateau :
Jocelyn Waroux : « Se concentrer uniquement sur notre cœur de métier pourrait conduire à une banalisation des offres dont les Assureurs ne ressortiraient pas gagnants ».
Antoine Trarieux : « Il sera essentiel dans les années à venir pour les assureurs et assisteurs de multiplier les points de contacts avec les assurés et donc de proposer de nouveaux services à fortes valeurs ajoutées. »
Franck Le Vallois : « Il faut pour répondre aux besoins de nos clients et prospects, que nous soyons au bon endroit au bon moment en proposant des services pour nous différencier de la concurrence mais aussi en allant au-delà du secteur assurantiel. »
Franck Le Vallois : « La proximité avec nos assurés est essentielle. Chez Allianz France nous parlons de proximité augmentée. Allianz France a lancé l’agence mobile qui est un camion offrant tous les services d’une agence d’assurance. L’agent Allianz va à la rencontre des assurés habitant dans des zones plus isolées. »
Jocelyn Waroux : « Notre objectif à la Mutuelle Familiale est d’accompagner nos adhérents à tous les moments clés de leur vie en leur proposant des services adaptés. »
Jocelyn Waroux : « Dans le cadre de son contrat de complémentaire santé, la Mutuelle Familiale permet à l’ouvrant droit de faire bénéficier, en cas d’hospitalisation, de dix jours supplémentaires de chambre individuelle à ses ayant-droits. »
Antoine Trarieux : « En tant qu’assisteurs, nous voulons accompagner les assurés avant pendant et après la réalisation du risque. Nous proposons donc des services à fortes valeurs ajoutées dans une logique de prévention grâce aux objets connectés : habitat connecté, santé connectée, auto connectée. »
Antoine Trarieux : « Le réglementaire peut pousser l’innovation avec par exemple le eCall obligatoire sur les nouveaux véhicules depuis le 1er avril dernier. »
Franck Le Vallois : « La concurrence est vecteur d’innovation pour permettre la transformation du secteur et répondre aux nouveaux usages des assurés. »
Franck Le Vallois : « Chez Allianz France nous misons sur la complémentarité de nos réseaux, entre notre réseau d’agents et le réseau salarié Allianz Expertise et Conseils avec le Programme Passerelle. »
Bachir Baddou : « Avec le développement des nouvelles technologies, l’assurance en Afrique est disruptée notamment en termes de distribution. »
Bachir Baddou : « Au Kenya, une compagnie d’assurance permet aux agriculteurs de se protéger contre les catastrophes naturelles en souscrivant une assurance via son mobile, et l’indemnisation se fait par la prise de photos satellitaires pour analyser la zone sinistrée. »
Le 2ème plateau était un débat consacré à l’intelligence artificielle. Les participants étaient :
- Anne-Sophie Godon : Directrice Innovation Malakoff Médéric (son compte Twitter, son compte Linkedin)
- Gwenael Hervé : Directeur Général Hiscox France (son compte Linkedin)
- Jean-Philippe Desbiolles : Vice-Président Cognitive Solutions IBM Watson Group (son compte Twitter, son compte Linkedin)
- Ghislain de Pierrefeu : Partner Intelligence Artificielle Wavestone (son compte Twitter, son compte Linkedin)
Quelques verbatims de ce débat :
Jean-Philippe Desbiolles : « Les assureurs doivent transmettre à des systèmes d’intelligence artificielle qui ont une capacité d’apprentissage leur expertise du métier d’assureur, nous parlons d’intelligence augmentée. »
Anne-Sophie Godon : « Les entreprises n’ont pas la peur de l’intelligence artificielle, mais seulement 20% des entreprises déclarent en faire une priorité d’après une étude. »
Anne-Sophie Godon : « La principale crainte des chefs d’entreprises et des Français concernant l’intelligence artificielle est ses conséquences sur le travail, pour eux, elle pourrait entrainer une déshumanisation du travail. »
Anne-Sophie Godon : « Le principal bénéfice de l’intelligence artificielle pour les salariés et les chefs d’entreprise serait d’améliorer la santé au travail en développant la prévention. »
Gwenael Hervé : « Nos courtiers veulent un interlocuteur dédié, donc même si l’intelligence artificielle se développe, elle ne doit pas remplacer l’humain mais être un outil d’aide. »
Gwenael Hervé : « L’humain doit être complémentaire des solutions développées par l’intelligence artificielle car le robot n’est pas un expert. »
Jean-Philippe Desbiolles : « Dans l’assurance, il existe actuellement trois applications concrètes de l’intelligence artificielle permises par notre agent conversationnel Watson : optimiser la gestion des sinistres, permettre aux agents d’assurance de dialoguer avec Watson pour mieux servir leurs propres clients, retrouver les bénéficiaires de contrats en déshérence. »
Ghislain de Pierrefeu : « Les entreprises mettent en place beaucoup d’initiatives sur le thème de l’intelligence artificielle mais sans suivre une véritable stratégie. »
Ghislain de Pierrefeu : « Les assureurs doivent trouver leur propre intelligence artificielle liée à leur cœur de métier pour pouvoir la développer. »
Anne-Sophie Godon : « Pour nous assureurs il y a des points de vigilance au sujet de l’intelligence artificielle : le degré de maturité de la technologie, et l’acceptation par les clients et les collaborateurs de l’utilisation de cette technologie. »
Anne-Sophie Godon : « Il faut mener une révolution humaine pour faire accepter l’intelligence artificielle par les différentes parties prenantes du secteur de l’assurance. »
Anne-Sophie Godon : « Il faut se servir de l’intelligence artificielle comme d’un outil parmi un bouquet de solutions pour permettre de donner du sens à la relation assureur-assuré. »
Gwenael Hervé : « Dans l’avenir, l’intelligence artificielle doit transformer la relation assureur-assuré. »
Pour le prochain direct #AssuranceTV, n’hésitez pas à consulter notre site prochainement pour connaître la date et le programme.
Jean-Luc Gambey
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