Interview de la rédaction de Silver Eco le 23 Novembre dernier.
De quels constats êtes-vous partis avant de créer cette nouvelle forme de viager ?
Eric Guillaume : Fort d’une carrière de plus de 25 ans dans les établissements d’accueil pour personnes âgées, mais aussi dans les domaines de la retraite et de la prévoyance, j’ai dû faire face à différents constats, notamment celui de la baisse significative et continue des pensions de retraite et du pouvoir d’achat des français.
J’ai donc fait un rapide état des lieux des solutions, me rendant ainsi compte que 75% des retraités étaient propriétaires de leur bien immobilier en France, l’immobilier étant, selon moi, une possibilité pour compenser une partie de la baisse du pouvoir d’achat des seniors, et des difficultés du système des retraites par répartition. La seule solution existant à ce moment-là dans le droit français était le viager « traditionnel ».
Le viager peut constituer une solution, loin de moi l’idée de contrer les faits. Cependant, le viager traditionnel « de gré à gré » met nécessairement en opposition 2 parties : les vendeurs et les investisseurs qui ont le sentiment de « parier sur leur décès » : un segment de marché à la morbidité flagrante. S’ajoutent à cela d’autres éléments négatifs, à savoir l’insécurité de la rente, le dysfonctionnement du système de par le manque d’acheteurs et le manque de compétence de certains acteurs œuvrant dans ce secteur.
Fort de ces multiples constats, j’ai souhaité remplacer l’acheteur individuel par une personne morale (un groupement de mutuelles, des institutions de retraite et de prévoyance, des sociétés d’assurance…), qui n’a aucunement vocation ni envie d’habiter dans le bien immobilier à terme mais qui dispose de la trésorerie nécessaire et peut immédiatement payer l’intégralité du bouquet et des rentes en une seule fois : la solution Viager Mutualisé™.
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