Je ne comprends pas : D’un côté, les prédictions de disruption se multiplient, les startup/insurtech lèvent toujours plus de fonds (Cf Etude CBINSIGHTS : Insurance tech raised 1,7B$ across 173 deals in 2016), les assureurs eux-mêmes créent des fonds pour incuber, les opérateurs craignent les GAFA et leurs capacités à exploiter les données, la blockchain va « ubériser » les assureurs (entre autres), …
==> Bref, l’assurance est une « burning platform » !
De l’autre, aucune startup n’est aujourd’hui rentable (ni même n’a pris des parts de marché significatives), les diverses enquêtes démontrent que les seuls mouvements des opérateurs (au-delà de la communication) se concentrent (limitent ?) à digitaliser quelques process clients, optimiser l’allocation des fonds propres (Cf Etude BlackRock : Global Insurance Report 2017) et faire des économies (IA et RPA étant les nouveaux El dorado de l’efficacité opérationnelle à court terme avec des promesses de ROI fulgurants) – D’ailleurs, le dernier rapport de Fact & Figues note un ROE de 7 à 9% et un doublement du résultat technique du secteur entre 2011 et 2015
==> Finalement, l’urgence ne semble pas aussi prégnante d’autant plus que la règlementation protège le secteur
Mais, alors, où est la vérité ?
Voir le point de vue de Lionel dans son article publié sur son compte LinkedIn.