Selon l’étude Deloitte Santé 2017, la perte d’autonomie a été la première préoccupation santé des Français dans le cadre du débat présidentiel.
Le colloque « Perte d’autonomie : la réponse des organismes non-lucratifs » a eu lieu le mercredi 6 septembre 2017 organisé par l’OCIRP en partenariat avec MFP Retraite.Vous pouvez d’ailleurs retrouver ici les actes du colloque.pdf – (2,3 Mo, PDF non accessible)
Compte tenu du vieillissement de la population, il s’agit d’un enjeu incontournable pour notre protection sociale : le nombre de personnes en perte d’autonomie va doubler d’ici à 2060 (source : DREES et INSEE) et le reste à charge va devenir de moins en moins supportable pour les familles, notamment les plus modestes. À ces éléments s’ajoutent les inégalités territoriales et la difficile coordination des acteurs. Nous sommes tous concernés, quel que soit notre âge. Le poids croissant pesant sur les aidants fait de l’autonomie une question de société qui impacte fortement les salariés mais aussi les employeurs. Le numérique et la question des datas doivent être traités dans le souci du respect des personnes et de l’éthique.
Face à ces enjeux, les organismes non-lucratifs jouent, au quotidien, un véritable rôle de laboratoire des solutions innovantes. Ils développent une approche globale prenant en compte la prévention et l’accompagnement, essentiels pour retarder le plus possible la perte d’autonomie.
Sur le plan financier, les mutuelles, assurances mutuelles et groupes de protection sociale ont aussi probablement un rôle spécifique à jouer en faveur de solutions innovantes, solidaires et économiquement viables.