L’université d’été des déserts numériques et médicaux part d’un concept fort simple : le développement de l’e-santé est une des solutions pour lutter contre les déserts médicaux, permettre le virage ambulatoire et/ou suivre des patients et des personnes sous surveillance aux quatre coins de l’hexagone (et surtout au milieu). Force est de constater que la France est fort mal desservie par les opérateurs : fibre, ligne ADSL et 3 ou 4 G. (cf. les différentes données de l’ARCEP)
Aujourd’hui la problématique des déserts numériques est bien réelle en France. D’un côté, la France veut opérer un virage ambulatoire dès 2017 mais celle-ci ne s’en offre pas les moyens car certains français souffrent encore d’une fracture numérique. Les colloques se multiplient pour aborder le thème de la santé et du numérique mais c’est oublier que malgré ce que disent les opérateurs ou l’ARCEP, beaucoup de zones du territoire national restent encore peu couvertes par la 4G ou 3G et il existe encore aujourd’hui des zones « blanches ».
La seconde est celle des déserts médicaux. Les communes le savent, elles qui voient partir leurs médecins malgré des incitations financières; les professionnels de santé le constatent quand les médecins ne trouvent pas repreneurs pour leurs cabinets, les infirmières font des kilomètres pour rendre visite aux patients à domicile. Quand ce ne sont pas les patients qui utilisent les transports sanitaires. L’hospitalisation à domicile (HAD) est alors mise en échec partiel si le patient n’est pas relié à une équipe qui peut le monitorer à distance.
Pour répondre à cette double problématique, l’Université d’été des Déserts Médicaux et Numériques a vocation à réunir Autorités de Santé (ARS), décideurs nationaux ou locaux, Collectivités locales, établissements publics et privés, professionnels de santé, associations de patients, développeurs (start-up) ou fournisseurs de solutions de télémédecine, applications de santé, objets connectés en santé, opérateurs mobiles ou fournisseurs d’accès internet.