L’assurance est indispensable à l’économie du partage !

Terme inventé en 1978 par M. Felson et J. L. Spaeth, la consommation collaborative, elle, désignait à l’origine, les « événements dans lesquels une ou plusieurs personnes consomment des biens ou des services économiques dans un processus qui consiste à se livrer à des activités communes ».
Le développement des technologies numériques et des plateformes collaboratives assimilées au Web 2.0 fait renaître des comportements de consommation centrés sur l’accès, la mise en commun et le partage de biens et de services. Les assureurs sont concernés par ce mouvement qui s’accélère et qui traduit une rupture comportementale dans la manière de consommer avec le passage progressif de la propriété à l’usage, cela modifiant certains principes de l’assurance et transformant les risques traditionnels couverts par les assureurs. Quelques assureurs s’intéressent à cette nouvelle économie et proposent des couvertures d’assurance spécifiques.
La MAIF l’a bien compris et s’engage fortement dans l’économie collaborative et ses initiatives en la matière sont très nombreuses. Récent exemple, en partenariat avec la Maif, SamBoat propose une assurance sur-mesure pour la location de bateaux entre particuliers. Si un propriétaire n’est pas couvert par son assurance lorsqu’il propose son bateau à la location, il peut souscrire à cette dernière moyennant une somme de 20€ par jour de location. Le contrat d’assurance inclut des garanties couvrant les dommages causés sur le bateau et les équipements lors de la location ainsi que d’éventuels frais supplémentaires (dépannage, remorquage…). Le locataire, lui, est couvert pour sa responsabilité civile et bénéficie d’une assistance 7j/7 et 24h/24. Ce type de partenariat contribuant à l’essor de l’économie collaborative n’est pas le premier puisque le covoiturage ou la location de voiture entre particuliers bénéficient eux aussi des avantages de l’inclusion d’un contrat d’assurance au sein de leur plateforme.
Cependant l’économie du partage, pour continuer à prospérer, doit veiller à quelques précautions, par exemple en exigeant une information relative aux assurances.
En effet, il semble nécessaire que les utilisateurs vérifient dans quelles mesures leurs assurances personnelles couvrent l’usage envisagé et soient informés par la plateforme quant aux assurances proposées (couverture, prix). Autre préoccupation, les conditions de protection sociale et d’emploi des personnes qui recourent aux plateformes pour exercer une activité professionnelle.
Jean-Luc Gambey  
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Source image : Erik Johansson
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